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Au nom des traditions!

Professeur de français, Dr Massamba Guèye n’en est pas moins attaché à la culture de ses ancêtres. Une culture basée sur l’oralité et donc véhiculé par les langues locales. Conteur, dramaturge et poète, cet artiste «est un tailleur de mots précieux comme ses ancêtres paternels furent des joailliers tailleurs de bijoux fins mais aussi comme son grand père Leyti Guissé historiographe à la cours royale du Djolof». Ce grand-père est une source d’inspiration pour le petit-fils. Comme son aïeul, Massamba Guèye veut transmettre l’histoire.
Avec un public plus élargi, il partage au-delà de la voix. En 1979, il apprend à écrire le wolof. Et depuis 1986, il fait des recherches sur la richesse et la qualité des expressions wolofs selon les différents niveaux de culture du public lors de ses séances de contes dans les festivals et théâtre du monde entier auxquels il participe. Passionné par les Arts de l’oralité, Massamba Guèye a mis sur pieds depuis 2010, la Maison de l’Oralité et du Patrimoine Keur Leyti. Avec cette entité, cet artisan des mots, réalise son vœu de conserver mais surtout de transmettre aux jeunes générations les savoirs traditionnels.
Cette maison accueille des chercheurs et des étudiants mais aussi des détenteurs de savoirs qui véhiculent les valeurs positives humaines et qui n’ont plus d’espace pour le transmettre.

Erigée à Keur Massar, dans la banlieue dakaroise, La Maison de l’Oralité et du Patrimoine Keur Leyti concourt aussi à la
décentralisation de l’action culturelle dans les collectivités locales. Elle accueille des activités qui couvrent des domaines, allant de la création, production, diffusion, promotion, formation artistiques et valorisation de la vie culturelle, économique et sociale en délivrant des biens et services de proximité au bénéfice des populations et en participant à leur plein épanouissement.

Dr Massamba Gueye, initiateur de la maison de l’oralité